18 novembre 2008
Je suis plutôt tocard, avec un train de retard, je fumais trop de pétards, un penchant anar. Je connaît bien des bizarres qui échappent aux bazar, loin des lupanar, des institutions barbares, des roublards aux pétrodollars et des papelards, tous ces lascars fêtards, anti-chars, sans fards, ne sont pas des stars, souvent ignares, on est un peu bavards, un peu zonards, on se marre.
Tout n’était que charme, luxure et publicité…
J’ai évité de m’exciter, juste exister et résister à l’animalité pour limiter toute frivolité et avec sincérité vivre ma sensualité avec singularité, accepter et aimer la fidélité de ma tendre compagne. Avec elle, merveille sans pareil, on s’aime sans pixels, sans virtuel, on s’ensorcelle à la moindre des bagatelles, en caravelle,on chancelle, on a des ailes, on se paye du soleil sous une ribambelle de coupelles émotionnelles, on s’attelle au carrousel du théâtre de nos vies qui glissent, sans office, sans artifices vers le précipice aux myosotis où gratis, le maléfice des injustices, des immondices portent préjudice aux délices des vices. Reste la malice, consolatrice des cicatrices in extremis.
Puis, vulgarisatrices, les pancartes publicitaires prospèrent, exemplaires, étalent leur inventaire pervers, totalitaire de l’imaginaire excédentaire, enfer de la surenchère monétaire, œillère du bestiaire de la misère, sorcière mammaire qui suggère sans commentaire ses travers vulgaires, glossaire vulvaire et poitrinaire subliminaire sous nos paupières, tas de rombières aux airs incendiaires subsidiaires au doctrinaire qui récupère et prolifère de sa chimère.
Et moi,dans ce marasme des fantasmes de l’orgasme, pris de spasmes et d’asthme, chiasme iconoclasme devant. cet ectoplasme, je perds mon enthousiasme.
Tout n’était que charme, luxure et publicité…
J’ai bien le droit que l’on m’octroie de me passer du pouvoir du fric, aux Amériques transatlantiques, mécanique de guerre, naguère genèse, aujourd’hui générique, liberticide, fratricide. Siècle, voici mon siècle, il génocide, il pesticide, l’agriculture à l’ère industrielle, aux bord d’elle je ferme les yeux, les dieux sont fichus, les rêves ailleurs que dans ces pleurs, ces leurs de vapeurs de désirs. Le fric-frac me donne le trac, de ce système où l’on raque. J’aime le véridique, pas les matraques de ces macaques, ces corbeaux qui pillent le grain des pauvres, dévastent les champs, politocard tout de noir, va-t-en; désormais, j’irai de l’avant avec le vent de tempête qui souffle dans nos têtes…
Les révoltes réveillent les paysans, l’ouragan se prépare, les récoltes sont trafiquées, le monde fliqué, la foule paniquée. Je n’ai pas de colt, mais le droit de rêver, d’espérer que maudites soient les luttes armées. A quand le fracas des ordures qui jouent avec démesure à l’usure de l’usurier, des peuples opprimés. Tout ces ovins, bovins et les potins, baratin de vandales, vendeur de grands scandales quand scande dans le dédale les tambours de la rébellion, le compte à rebours des scissions et la force de dire non….
Tout n’était que charme, luxure et publicité….
Méfier vous de ces outils qui distillent l’information….
Restez vivants et sachez dire non.