Croyez-moi, on en trouve régulièrement dans nos déchetteries de ces vélos indésirables ! Ou alors ils dorment dans un garage ou une remise, depuis ce fameux jour où vous aviez décidé d’arrêter de fumer et de vous y remettre, ou bien depuis cette fichue journée où vous vous êtes essoufflé, mesurant subitement le poids des années et votre fatigue. Renonçant à se l’avouer, vous l’avez mis de côté pour ces jours heureux où vous vous remettrez à pratiquer du vélo pour braver les côtes et franchir le cap de la vieillesse qui nous guette. Mais je m’égare…
Moi, je les récupère et j’assemble les pièces pour qu’elles sonnent, qu’elles résonnent, et je m’étonne encore de ses sublimes sonorités !!!
Les rayons accordés, le cadre servant de harpe munie de cordes de basse et de guitare, les fourches diapason, les ressorts des vielles selles, les flûtes avec les guidons, etc… le tout avec un micro qui prend tout les sons et une pédale loop qui me permet de faire des boucles sonores et de rajouter des nappes ….et me voici en Orient, en Asie, au Brésil ou au fond du Bronx, qu’importe car la musique, qu’elle vienne du Nord ou d’Amérique, ce sera toujours…. la musique !!
« Transformation du souci en souci de transformations » comme me l’a appris Bernard Lubat et la philosophie de la compagnie Lubat et de son jazz-valse-rap- Gasconcubain. Merci pour leur musique qui m’inspire la liberté !
Merci aussi pour ce génial auteur et inventeur Max Vandervorst qui grâce à son ouvrage de Lutherie Sauvage m’offrit tant de portes ouvertes à la création et à cette passion !